Depuis le galon d’Evebo, j’ai surtout tissé des pièces de commandes et je me suis aperçue que je ne les avais pas postées ici (seulement sur facebook, piège de la facilité…).
Voilà qui est réparé! D’abord deux ceintures pour des reconstituteurs, en laine mérinos teintée végétale (la plus belle laine!!).
Ensuite une autre ceinture, aux motifs de « cornes de bélier » en laine teinture végétale évidemment, mais plus épaisse.
Un galon en laine mérinos, technique « missed-hole » pour garder de la souplesse et uni pour changer. Ce genre de galon est parfait pour orner un col par exemple (j’avoue que je n’aime pas les gros galons aux cols, j’ai fait un galon similaire pour mon propre costume)
Un autre gros projet, large de 3cm en laine 4 brins teinture végétale de presque 6m de long, destiné à un manteau. Ce tissage n’est pas encore terminé.
Et le voici sur le métier. Ne vous étonnez pas de voir un fossile de corail et une maison dans un verre sur les bois ronds! Les ronds ont pris du jeu et ont tendance à ployer sous la tension, les objets servent à garder tout ça d’équerre! Je pourrais bricoler quelque chose de plus sérieux, mais je trouve ces objets poétiques! Et puis, du moment que ça tient, tout va bien!!
Et puisque ce métier commence à fatiguer, j’ai investi dans un nouveau outil de travail, réalisé par Jens Neumann, de Silberkram & Brettchenweber shop. En Allemagne, on surnomme ces métiers réalisés par Jens « Barde », je suis donc l’heureuse propriétaire d’un joli « Barde »! Il est en sapin, donc plus léger que mon ancien (en chêne), je pourrais donc le trimbaler plus facilement, moi qui adore tisser dehors! les finitions sont superbes, je suis très contente!
L' Atelier de Micky - Teintures naturelles et Tissages aux tablettes 
Bonjour Micky,
je m’étais toujours demandé comment on gérait (en tissage circulaire) le raccourcissement du galon à mesure que l’on tisse (qui est de 20% environ à ma connaissance, une fois le galon fini). J’ai un début de réponse sur la photo de ton ancien métier (le rouleau en bas devant est réglable d’avant en arrière) et sur le nouveau, avec un autre rouleau réglable : mais pourquoi est-il placé à cet endroit !?
Bonjour Bernard! On peut le placer à l’avant ou à l’arrière sur mon nouveau métier, c’est adaptable selon la longueur de la chaîne et donc le placement de celle-ci sur les barres rondes. Placé à l’avant, il est plus facile à atteindre en cours de tissage! 😉
Amitiés,
micky
Bonjour Micky,
à mon tour de me poser une question: comment fait-on, sur ce genre de métier, pour gérer les torsions des fils( par exemple des fils que l’on tourne toujours dans le même sens) au fil du tissage ? Sur ma planche, je suis obligée de tout défaire et de « démêler » les fils un par un.
Et ce type de métier est-il plus « pratique » que ma planche car j’hésite à investir?
Merci et encore un grand bravo pour tout ton travail ! 🙂
Amitiés,
Fiona
Bonjour Fiona!
sur ce genre de métier, ce n’est pas très différent d’une planche, sauf qu’on a souvent davantage de longueur avec laquelle jouer. Si j’ai un motif avec beaucoup de torsions, je n’hésite pas à mettre des émerillons de pêche sur toutes les cartes qui tournent dans le même sens ou bien je me débrouille pour faire le motif en miroir pour éviter les torsions. Je dirais que ce genre de métier est idéal pour les chaînes longues, parce qu’on peut faire un ourdissage en continu directement sur le métier. On ne peut pas dire qu’il est plus pratique qu’un autre métier, tout dépend de ce qu’on fait dessus en fait! 😉 Perso, j’utilise ce genre de métier et mes planches, selon le projet! 😉
Amitiés, Micky